Sauvegarde Copernic
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Images de la synagogue
Copernic

Une ville n’a pas le droit de détruire son histoire, les barbares seuls peuvent avoir ce triste privilège.

                                                                                                            —  Marcel Lemarié, architecte de la synagogue Copernic 

 Note sur l'Art déco en architecture

L’Art déco connaît son moment de gloire pendant les “Années folles”, notamment à la suite de l’Exposition universelle des Arts décoratifs et industriels modernes à Paris en 1925, en sorte qu’on l’appelle aussi le “style 1925”. C’est le premier mouvement architecture-décoration de nature mondiale.
 
Il s’élabore en réaction à l’ornementation exubérante de l’Art nouveau, et s’affirme dans une tendance aux volumes simples, aux surfaces planes, à la symétrie. Il concerne l’architecture, plus spécialement l’architecture intérieure avec ses tapisseries, vitraux, peintures et sculptures ornementales, son ébénisterie, l’emploi de la céramique, de l’orfèvrerie. On trouve sur les façades des bas-reliefs, des mosaïques ou de la céramique. Des paniers de fleurs ou de fruits sont le motif par excellence de l’Art déco. Celui-ci fut le dernier mouvement architectural moderne à intégrer l’ornement dans la sobriété des lignes, ce qui en fait le dernier classique. Par la suite, le mouvement moderne rejetait l’utilisation d’ornements sur les façades.
 
Malgré son importance historique, l’intérêt patrimonial en France pour l’Art Déco reste fluctuant. Il y eut un regain d’intérêt dès les années Soixante, le terme Art Déco datant de 1968. Les années Quatre-vingt connaissent un fort engouement pour le style, mais surtout pour le mobilier et les décors. La reconnaissance de l’architecture ne fait pas encore l’unanimité, tout dépend surtout de la notoriété  de l’architecte comme, par exemple, pour Robert Mallet Stevens et la sauvegarde de la villa Cavrois. On découvre régulièrement des bâtiments récemment défigurés alors que d’autres, comme la piscine des Amiraux, est restauré à l’identique, mais là aussi est-ce sans doute dû à la notoriété de son architecte, Henri Sauvage.

Pour un plus ample développement sur cette question, lire le texte de Marc Soléranski.

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                                                                      LA SYNAGOGUE DE COPERNIC

Tout l’intérêt de cette synagogue vient de sa modernité, à caractère simple, et modeste. L’usage du béton a permis une mise en œuvre économique, en cœur d’îlot, à une échelle réduite, avec deux belles tribunes en porte à faux, sans structure porteuse apparente et gênante dans l’espace.

Il y a le caractère cryptique, caché dans la ville, avec une dilatation de la synagogue après l’entrée, qui vient  peut-être de la nécessité de dissimulation pendant cette période d’entre les deux guerres.

L’utilisation du béton pour ses valeurs économiques et plastiques, techniques et artistiques (possibilité de moulages, et de répétition de motifs)  à l’échelle de l’espace et sont d’un grand intérêt pour l’histoire de l’art et de l’architecture.
                           
                                                                             (remarques d'un architecte du patrimoine, spécialiste du XXe siècle)

La beauté de cet édifice historique sera irrémédiablement effacée, si la démolition a lieu.

Pour la place de Copernic dans le mouvement d'Art Déco, lire la conférence de Marc Soléranski.
Pour le caractère historique de l'édifice, cliquer ICI.


La lanterne
une prouesse architecturale

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Contrairement à ce que l'on a tendance à croire, le caractère spécifique de l'édifice ne se limite pas à ses éléments décoratifs, mais réside dans la structure même de la salle de culte.

La lanterne est soutenue par un plafond plat, au lieu que son poids soit réparti directement sur des murs porteurs. Il s'agit d'un élément ancré dans la structure même de l'édifice : signe de grande virtuosité technique, qui disparaîtra définitivement, si la synagogue est démolie.

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Bimah et Aron ha-Qodesh
(tribune et Arche sainte)

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Et si le “vrai” Copernic était ceci ?

On connaît les ornements en bas-relief de la salle de culte, mais on ne peut les apprécier à leur juste valeur sans les dorures qui, sans doute, étaient visibles autrefois sur les marguerites près du plafond – en écho à celles sur les montants et le linteau de l'Aron ha-Qodesh (l'Arche sainte) – autour du Magen David (Étoile de David) qui surmonte ce dernier et, enfin, au-dessus et en dessous des inscriptions hébraïques. L'hypothèse de reconstitution ci-dessous cherche à rétablir une part de l'équilibre esthétique d'origine.
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La verrière
œuvre de Pierre-Jules Tranchant

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Illustration : De Finance, Laurence © Ministère de la Culture et de la Communication, 2009.

Les bas-reliefs

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Motifs représentant
le Temple de Jérusalem
et une ménorah

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Motif représentant une lyre
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Partie de la frise située de part et d'autre de l'Arche sainte, en dessous des motifs du vase et de la lyre

Le balcon

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L'entrée

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La façade haussmannienne

La façade haussmannienne, construite en harmonie avec les autres immeubles de la rue, disparaîtra.
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Un exemple

L'architecture contemporaine : prétentieuse, ostentatoire, elle s'impose au regard, brisant l'harmonie de son environnement architectural.
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Synagogue de Jakobsplatz, Munich.
Massive et construite avec la pierre de Jérusalem, elle dénature complètement le paysage du centre ville et se fait remarquer par tout le monde…
                                                                   Nir Avner, 6 août 2017
                                                                            (commentaire et image)

Elle sera remplacée par une façade monumentale, sans respect pour l'esthétique de la rue dans son ensemble.
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Au rez-de-chaussée : des vitrines de centre commercial.
On invoque la mise “aux normes” pour justifier de la démolition de la synagogue. Mais ces vitrines, seraient-elles “aux normes” en cas d'attentat ? On voit dans quel état se termine une façade construite en pierres de taille :

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