Il s'agit de personnes prétendant qu'il s'agit seulement de rénover l'édifice ou de le mettre aux normes : elles espèrent ainsi faire oublier la réelle démolition qui vise l'édifice historique. À leurs yeux, les fins (un bâtiment neuf) justifient les moyens (la démolition).
les fondateurs de l'ULIF ont souhaité projeter un judaisme moderne dans le 20ème siècle. Les membres du Conseil d'Administration dont l'engagement et le devouement sont exemplaires sont animés de la volonté de doter notre communauté d'un lieu de prière, d'étude et de rencontre à la hauteur de notre message et de notre ambition pour le développement de notre judaisme tout en respectant notre devise" Tradition et modernité". Je les soutiens dans leur démarche . P.D., 15 avril 2017 REMARQUE Comment respecter la devise « Tradition et modernité », en détruisant les traces du passé ?
Il va en etre constuite une toute neuve aux dernieres normes de securite A.G., 15 avril 2017 REMARQUE Il faut noter ici, à nouveau, que les normes pour un édifice ancien ne correspondent pas aux normes exigées par les Architectes des Bâtiments de France (ABF) pour une construction nouvelle. Par ailleurs, les normes d'aujourd'hui seront périmées demain.
Je ne sais pas qui est responsable de ce groupe mais il est visiblement très mal informé. Le but est d'améliorer l'accès aux personnes à mobilité réduite et d'agrandir cette belle synagogue pour que les mariages aient un standing à la hauteur de ce lieu historique. Personne ne veut réduire en miettes Copernic et je défie quiconque de me prouver le contraire... je soutiens bien évidemment le Conseil d'Administration de Copernic pour son dévouement à ses fidèles. S.M., 20 avril 2017 REMARQUES La démolition fut officiellement annoncée en 2015, et le projet n'a jamais changé sur ce point. Le verbe agrandir signifie conserver l'existant ; or, il s'agit, en l'espèce, de remplacer l'édifice actuel par un bâtiment neuf. Contrairement à ce que laisse croire S.M., l'ULIF n'a jamais affirmé que l'édifice historique serait conservé.
C'est faux, surtout ne pas faire de don à cette association, Il n'y a pas de démolition mais une rénovation et une mise aux normes obligatoire par la loi. Et sur cette page vous montrez une histoire d'ego entre dirigeants, H.B., 23 juillet 2017 REMARQUE La loi n'a jamais exigé la démolition d'un édifice historique sous prétexte de sa « mise aux normes ».
Le patrimonial c'est l âme de la synagogue pas les fenêtres
A.G., 17 juillet 2017
REMARQUE
Il n'existe pas d' « âme » sans corps. Priver quelqu'un de ses biens, de son passé, de son identité est, dans certaines circonstances, considéré comme un crime.
Sauf que .... ce n'est pas une démolition mais un agrandissement A LA DEMANDE de l'autorité religieuse.. Donc débat clos ! B.G., page Facebook de l'ULIF, 21 juillet 2017 REMARQUE Les administrateurs d'une association loi 1901 seraient devenus une « autorité religieuse » ?
Je pense que l'essentiel n'a pas été dit : il s'agit de sécurité. Nous accueillons des enfants, qui circulent dans les étages, des personnes âgées qui ne peuvent accéder à la partie supérieure de l'edifice faute d'ascenseur. En cas d'accident , nous sommes indéfendables. Le études montrent qu'une simple réhabilitation ne peut répondre aux contraintes actuelles de sécurité. Il faut savoir prendre de sages résolutions, la sécurité des personnes avant tout. R. T., 26 juillet 2017 REMARQUES Au contraire, cette question a été traitée par l'APPC : les exigences ne peuvent être les mêmes pour un édifice historique et pour un bâtiment neuf, sinon, il faudrait raser tous les monuments historiques en France. En réalité, l'ULIF n'a jamais fait appel à un architecte du patrimoine, pour savoir comment concilier la préservation de l'édifice avec un projet de rénovation. De même, l'ULIF n'a jamais mis à disposition des fidèles les études qui auraient été commissionnées sur cette question.
Image : Dans la devise de l'ULIF, « Tradition et modernité », le premier terme est manifestement biffé dans ce projet de façade, dont la vitrine de rez-de-chaussée – pratiquée dans quasiment toutes les constructions actuelles – rappelle celle d'un centre commercial.
Sincèrement, je trouve cette publication dans ce média scandaleuse et, malheureusement, présentant très incorrectement le problème de la transformation, obligatoire pour un fonctionnement selon les règles de la loi, de notre synagogue. Je ne veux en dire plus, espérant que les propagateurs de cette controverse comprendront et ne continueront plus à agir avec cet entêtement nocif pour toute notre communauté.
Emmerich Meerson, janvier 2019
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